Les Français et l’alimentation, quoi de neuf ?
L’édition 2015 du baromètre sur les Français et l’alimentation, réalisé par l’ANIA* et Opinion Way, fait apparaître une tendance de fond : « le bon pour moi ». Plus globalement, il permet de suivre l’évolution du modèle alimentaire français.
L’alimentation représente le poste de dépense sur lequel les Français souhaitent le moins rogner : 9 % d’entre eux seule-ment se déclarent prêts à le diminuer. Qui plus est, indicateur de la tendance du « bon pour moi », ils sont 79 % à se déclarer prêts à payer plus cher un produit contenant des ingrédients de très grande qualité. Le « bon pour moi » ne se limite pas aux préoccupations strictement personnelles, il s’étend aussi au « bon pour mon pays ou mon patrimoine ». Dès lors, les Français, fiers et confiants dans leur patrimoine alimentaire, sont 80 % à se déclarer prêts à payer plus cher un produit régional ou un produit 100 % français.
Le « bon pour moi » se traduit par une attention croissante aux critères de qualité
Si les critères prix et date de péremption sont encore prédominants, leurs poids diminuent : de 73 % en 2013 à 60 % aujourd’hui pour le prix et de 60 % à 50 % pour la date de péremption. En revanche, les critères relatifs à la qualité des produits, à leur composition et à leur valeur nutritionnelle prennent de l’ampleur et font, de plus en plus, l’objet de l’attention des consommateurs : la composition est un critère d’achat très important pour 53 % (vs 35 % en 2013) des consommateurs, la valeur nutritionnelle l’est pour 42 % (vs 27 % en 2013).
Les Français se disent satisfaits de l’offre alimentaire proposée
Le goût, la qualité, la conservation, la composition nutritionnelle : ces items sont notés entre 69 % et 82 % des personnes inter-rogées, marquant une progression moyenne de 8 % en deux ans. Sur la même période, l’image du secteur agroalimentaire a progressé de près de 10 points.
Une composante du « bon pour moi » : l’accès à une bonne information
Si les Français se déclarent en majorité de plus en plus satisfaits de l’information donnée sur les étiquettes (58 % de satisfaction vs 50 % en 2013), des efforts restent à fournir, tant en termes d’accessibilité que de qualité de l’information. 42 % souhaiteraient une information plus compréhensible sur la valeur nutritionnelle des produits et 39 % une meilleure information sur l’origine des produits.
Dans ce contexte, Internet joue un rôle prépondérant : 30 %des Français ont déjà renoncé à acheter un produit alimentaire suite à la lecture de commentaires négatifs sur Internet et, à l’inverse, 26 % en ont acheté grâce à de bons commentaires.
Méthodologie de l’enquête
- Etude réalisée auprès d‘un échantillon de 1006 individus âgés de 18 ans et plus, représentatif de la population nationale.
- L’échantillon est issu de Newpanel, le panel en ligne d’OpinionWay
- Dates de terrain : du 26 février au 3 mars 2015
07/12/2016